Dernières actualités avec #conflit commercial


Le Figaro
12 hours ago
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Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens
La Chine a annoncé lundi prolonger son enquête antisubventions visant les importations de produits laitiers issus de l'Union européenne (UE), une tension supplémentaire dans le conflit commercial qui oppose les deux économies. Les investigations seront prolongées de six mois, jusqu'au 21 février 2026, en raison de la «complexité de l'affaire», a déclaré le ministre chinois du Commerce dans un communiqué publié en ligne. Pékin a lancé cette enquête portant sur les importations de certains fromages, lait et crème européens en août 2024, au lendemain de l'annonce par l'UE de sa décision d'imposer des droits de douane élevés sur les véhicules électriques chinois. Les Vingt-Sept reprochaient à Pékin d'avoir faussé la concurrence en subventionnant massivement les constructeurs sur son territoire, leur permettant d'offrir des prix inférieurs. Des surtaxes européennes sur les voitures électriques chinoises allant jusqu'à 35% sont ainsi entrées en vigueur en octobre. La Chine a alors porté l'affaire devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a accepté fin avril de mettre en place un groupe d'experts chargé d'examiner la requête de Pékin. Plus tôt en 2024, la Chine avait aussi lancé des enquêtes antidumping sur les importations de porc et d'eau-de-vie à base de vin (brandy) européens. Publicité En juin 2025, le pays a prolongé jusqu'en décembre son investigation sur les produits porcins de l'UE. En juillet, il a conclu son enquête antidumping sur les brandy européens (essentiellement le cognac français) en introduisant des droits de douane. Une trentaine de producteurs, dont les grandes maisons exportatrices, y ont toutefois échappé en échange d'une hausse des prix.


La Presse
4 days ago
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Les ventes du commerce de gros en légère hausse en juin
Selon les données de Statistique Canada, le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures a été le plus impacté (38,3 %) par le conflit commercial. Les ventes du commerce de gros en légère hausse en juin (Montréal) Les ventes du commerce de gros, excluant le pétrole, les produits pétroliers et autres hydrocarbures, ainsi que les graines oléagineuses et les grains céréaliers, ont progressé de 0,7 % en juin pour s'établir à 84,7 milliards, selon les données de Statistique Canada. La Presse Canadienne L'agence fédérale a indiqué vendredi que les sous-secteurs des produits alimentaires, des boissons et du tabac et des produits divers ont affiché les plus fortes hausses, respectivement de 1,7 % et de 2,4 %. Le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures a également contribué à l'augmentation, ses ventes s'étant accrues de 0,6 % pour se chiffrer à 18 milliards. Statistique Canada a également noté que 33,6 % des entreprises du commerce de gros ont été touchées par les tensions commerciales avec les États-Unis en juin. Selon les données, le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures a été le plus impacté (38,3 %) par le conflit commercial. « Les répercussions le plus souvent mentionnées étaient l'augmentation des prix [22,6 %] et le changement de la demande de produits [13,8 %] », a ajouté l'agence fédérale. Si les ventes en gros ont connu une hausse dans six provinces, c'est le Québec qui a enregistré la plus forte croissance pour le sixième mois de l'année, avec une augmentation de 1,9 % pour se chiffrer à 15,3 milliards. Ce sont les sous-secteurs des produits divers (+ 8,4 %) et des matériaux et fournitures de construction (+ 5,3 %) qui ont affiché les hausses les plus marquées dans la province. En volume, les ventes du commerce de gros, mis à part les exclusions précédemment mentionnées, se sont accrues de 0,6 % en juin.


Le Figaro
28-07-2025
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- Le Figaro
Accord Union européenne-États-Unis: l'industrie allemande dénonce un «signal fatal» pour le commerce bilatéral
Réservé aux abonnés Le gouvernement de Friedrich Merz avait poussé à la signature rapide d'un accord, pour éviter une escalade commerciale. En Allemagne, seul le gouvernement de Friedrich Merz s'est félicité de l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne, pas tant en raison de son contenu que par le soulagement d'avoir évité un conflit commercial avec Washington. « L'unité de l'UE et le travail acharné des négociateurs ont porté leurs fruits », s'était réjoui le chancelier dans un premier temps, rappelant que l'économie allemande, adepte du libre-échange, était très orientée vers l'exportation. Plus tard dans la soirée, le leader du conservateur a néanmoins corrigé son discours, ajoutant que les droits de douane «constituent une charge considérable pour les économies exportatrices» du pays. «Je ne suis pas satisfait de ce résultat dans le sens où je pense que c'est une bonne chose. Je dis simplement qu'il était évident qu'il n'était pas possible d'obtenir davantage compte tenu de la situation initiale avec les États-Unis», s'est-il amendé. À la différence de Paris, Berlin s'était résigné depuis longtemps…